Un enjeu crucial pour nos sociétés contemporaines
Formalisé au début des années 90, le concept d’écomobilité ou de mobilité durable regroupe des enjeux à la fois social, environnemental et économique. Basé sur l’optimisation de l’usage de tous les modes de transport, il pose les fondamentaux d’une réflexion plus large sur nos modes de déplacements. Le développement de l’intermodularité, en vogue depuis longtemps dans les réseaux de transport de marchandises, et qui vise à combiner plusieurs modes de transport au cours d’un même trajet est une des pistes de réflexion…
Avec l’émergence du numérique, on assiste au développement de nouveaux services : Autopartage, scooters électriques en libre-service, vélos en free floating… susceptibles de répondre aux attentes à la fois environnementales et économiques des usagers tout en offrant davantage de flexibilité.
Favoriser l’accessibilité à la mobilité pour tous
Les déplacements font aujourd’hui partie intégrante de la vie de chacun, ils représentent environ 7 heures de la semaine pour un français actif moyen. On se déplace de plus en plus que ce soit à des fins professionnelles ou personnelles et le réseau de transport en commun a été développé et l’est toujours pour répondre aux besoins et attentes d’un nombre de plus en plus important d’usagers. Cependant pour une grande partie de la population, cet avantage reste inaccessible. Pour certain, cela d’explique en raison de leur implantation géographique ou pour d’autres de leur incapacité à se déplacer seul. On observe que seulement 22% des habitants de zones rurales ont le choix entre plusieurs moyens de transports. Les personnes dites vulnérables, pour lesquels les nouvelles solutions représentent un espoir de se déplacer de manière autonome, représentent une très grande partie de la population française. En effet 12 millions de personnes de plus de 16 ans sont handicapés et en 2030, les plus de 60 ans représenterons 30% de la population. Ce problème de mobilité touche une large partie de la population française et s’impose comme une priorité.
Des voitures autonomes
Pour contrer ces problèmes, nous assistons au développement des véhicules autonomes. Ce sont des voitures équipées de capteurs numériques en capacité de reproduire la route en 3D et diriger la voiture grâce à une intelligence artificielle. Les premiers modèles sont actuellement en période de test, selon le ministère de la transition écologique et solidaire, nous aurons d’ici 2022, atteint 1 million de km parcouru en expérimentation.
Des navettes autonomes
D’autres part, des navettes autonomes font leur apparition et sont déjà en phase de test en Ile-de-France ou à Nantes par exemple. Ces navettes autonomes pilotés à distance par des humains sont capables de s’arrêter au moindre obstacle grâce à leur capteurs. Ces dernières pourraient, tout comme les voitures autonomes, représenter de nouvelles solutions de mobilité pour les zones rurales et les personnes vulnérables, même si le projet nécessite encore quelques corrections.
Des GPS pour personnes malvoyantes
Ce petit appareil est en capacité de vous guider pour vous rendre à un rendez-vous ou bien pour rentrer chez soi. Développé au Québec, le Trekker est un appareil de la taille d’un talkie-Walkie qui, grâce à ses 9 boutons et sa voie, permettra aux personnes malvoyantes d’être guidé jusqu’à une adresse quelconque ou encore d’être ramené à son point de départ. Une fonction permet aussi d’être renseigné sur l’endroit où se trouve le propriétaire et sur les commerces alentours.