Capable de se développer dans des eaux polluées ou dans des lieux où aucune culture traditionnelle ne pourrait survivre, les algues pourraient être une première option aux problématiques alimentaires. Si de nombreux pays asiatiques les utilisent quotidiennement, elles tardent encore à se développer sur le marché occidental même si leur production ne cesse d’augmenter en France (100 000 tonnes produites en 2019).
Grâce au travail sur les cellules souches, les scientifiques sont également en mesure de produire de la viande qui n’a jamais appartenu à un animal. Une solution à fort potentiel qui permettrait non seulement de surmonter certaines des contraintes éthiques liées à la consommation de viande mais également de résoudre les problématiques en lien avec l’élevage au moment où les habitudes occidentales en matière de viande commence à s’étendre aux marchés asiatique et orientaux.
Enfin, la consommation d’insectes devrait également, de gré ou de force, gagner le continent européen. Si l’Hexagone a déjà la fierté de posséder la plus grande usine d’insectes au monde, ces derniers sont destinés à l’alimentation animale. Riches en protéines et en calcium, les insectes présentent également la particularité d’avoir un rendement bien plus important que le bétail à viande, avec moins de besoins ce qui permettrait de réduire
considérablement les émissions de gaz à effet de serre.
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