Un enjeu crucial pour nos sociétés contemporaines.
Formalisé au début des années 90, le concept d’écomobilité ou de mobilité durable regroupe des enjeux à la fois social, environnemental et économique. Basé sur l’optimisation de l’usage de tous les modes de transport, il pose les fondamentaux d’une réflexion plus large sur nos modes de déplacements. Le développement de l’intermodularité, en vogue depuis longtemps dans les réseaux de transport de marchandises, et qui vise à combiner plusieurs modes de transport au cours d’un même trajet est une des pistes de réflexion…
Avec l’émergence du numérique, on assiste au développement de nouveaux services : Autopartage, scooters électriques en libre-service, vélos en free floating… susceptibles de répondre aux attentes à la fois environnementales et économiques des usagers tout en offrant davantage de flexibilité.
L’Intelligence artificielle aura également un impact non négligeable puisqu’elle concernera aussi bien les services embarqués dans les transports (accès sécurisé à ses données personnelles dans un véhicule partagé…) que la sécurité (prévention de l’endormissement au volant) ou encore la Smart City (IoT, infrastructures connectées…). Le véhicule autonome est une autre facette de la mobilité du futur. Dès 2020, on devrait ainsi voir apparaître les premiers véhicules de niveau 3 (qui permettent de rouler sans avoir à conduire sur l’autoroute). L’hyperloop d’Elon Musk ou encore le Flyboard de Francky Zapata sont également susceptibles de bouleverser nos habitudes en matière de mobilité.
En 2050, 70% des personnes vivront en ville. Une évolution qui oblige à revoir les modèles de mobilité en vigueur qu’ils concernent la gestion du trafic, la sécurité routière, les capacités de stationnement ou encore l’empreinte environnementale. Le cadre légal qui accorde une large autonomie aux régions en matière d’organisation des transports (et prépare l’ouverture à la concurrence) peut devenir un levier au service de l’attractivité et du dynamisme des territoires.